Encore un zeste de légumes ?

Lors de la fabrication des Yumi nous cherchons bien sûr à extraire le plus de vitamines possible, mais aussi à être eco-responsable (pour remplacer le PET, nous développons une bouteille 100% végétale par exemple). C’est pourquoi nous nous penchons depuis longtemps sur la valorisation de nos “déchets” : le coproduit de l’extraction.
    Avant de tout vous dévoiler : 2 mots sur le coproduit ! Lors de l’extraction des légumes et fruits, nous récupérons dans le jus les vitamines et nutriments, en mettant de côté la pulpe sèche, quasiment vide de nutriments mais riche en fibres : c’est le coproduit. Le coproduit, est ce qui est créé de manière intentionnelle sur une chaîne de production, par exemple les fanes de carotte des salades de carottes râpées… Bien que pauvre  en vitamines, le coproduit est riche en fibre alimentaire, de très bonne qualité.
      Aujourd’hui, comment l’utilisons nous ? Lorsqu’elle ne sont pas traitées comme un déchet ménager, nos pulpes sont épandues sur des zones maraîchères, à proximité de notre atelier. C’est déjà bien mais dommage de ne pas consommer de si bonnes fibres…
        Alors comment les réutiliser demain ? Après avoir constaté l’intérêt de ce coproduit, nous nous sommes lancés le challenge d’intégrer cette pulpe dans un encas sain qui serait très riche en fibres. Nous avons donc testé des granolas, mueslis ou barres délicieuses, en remplaçant une partie des céréales par cette pulpe de légume. Cela permet d’obtenir un résultat plus riche en fibres et avec un faible index glycémique ! Quoi de mieux pour un encas ?
          Comment passer du coproduit à de délicieux encas : Cette pulpe peut sembler sèche au premier abord mais elle contient encore beaucoup d’eau, or dans le produit fini il faut obtenir un mélange parfaitement sec afin de pouvoir le stabiliser et le conserver sans rajouter de conservateurs. Nous devons donc passer par une étape de déshydratation.
            Deux solutions s’offrent à nous :
              1) Trouver une installation existante : une fois le jus et la pulpe séparés, nous trouverons un atelier permettant de sécher nos coproduits. Une fois la pulpe séchée, celle-ci sera ensuite acheminée vers le lieu de fabrication de nos encas. En résumé : beaucoup de transport. Pas extra pour l’empreinte carbone…
                2) Directement dans notre atelier : installer des déshydrateurs ou fours spécifiques pour transformer immédiatement le coproduit sans attendre et sans transport. Soit il s’agit d’une déshydratation à basse température (en dessous de 42°) qui conserve mieux les propriétés des aliments, soit un four traditionnel beaucoup plus rapide.
                  En résumé : ce processus demande des machines spécifiques et représente un investissement plus important.
                    À nos yeux, la deuxième solution reste la meilleure à tous points de vue mais nous sommes encore loin de la production.
                      Si vous avez une bonne idée (même farfelue) pour nous aider à avancer plus rapidement sur ce projet, écrivez-nous sur uneidee@yumi.fr ! On vous tient au jus bien évidemment !

                      Laisser un commentaire

                      Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *